"Parler d'une ville, ce n'est pas toujours parler de ses places et de ses monuments... Parler d'une ville, c'est parler de ceux qui font cette ville." Žilda ne dit pas autre chose en consacrant ce parcours à une dizaine de personnages rennais peints d'après ses photographies et affichés sur les murs de Rennes.. Figures noctambules ou matinales, qu'ils réveillent le macadam par la musique, le chant, le verbe, le livre ou leur simple génie à habiter un espace, chacun d'entre eux raconte un peu de cette ville à travers la mise en abyme picturale de leur présence furtive et fragile."
Lubna S.
" Parler d'une ville , ce n'est pas toujours parler de ses places et de ses monuments... Parler d'une ville , c'est parler de ceux qui font cette ville , c'est parler
A François, Carlos, Henry, Carla, Floriane, Yves, Christophe, Louis-Ferdinand et les autres...


Floriane -RENNES  (photo : M.Ogier)

Floriane -RENNES


François Corre - RENNES


François Corre - RENNES


Yves Pasdelou - [atelier]


Yves Pasdelou - RENNES


Carla [détail] - RENNES


Christophe - RENNES


  Christophe [detail] - RENNES


Dominique - RENNES


Carlos - RENNES


 Carlos - RENNES



Henry [atelier] - RENNES


 Henry [detail] - RENNES


  Henry  - RENNES
 VOYAGE AU BOUT DE L'EPHEMERE - Hommage à Louis-Ferdinand Céline

 "Hommage à Louis-Ferdinand Céline, 80 ans jour pour jour après son arrivée à Rennes: il y habita plus de six ans, y fit ses études de médecine, et installa son cabinet place des Lices en 1925. Mais la ville joue les oublieuses, aucune plaque, ni Quai Richemont, là où le jeune  Louis-Ferdinand habita et s'initia à la littérature, dévorant les classiques de la bibliothèque de son beau-père, le Dr Follet, ni Quai Lamennais, où il exerça en tant que médecin. Céline, par chance, est peut-être incommémorable. 
Žilda, dans son Voyage au bout de l'éphémère, ramène Céline au pays, non pas le jeune et fringant Destouches mais l'ermite de Meudon, avec ses haillons et sa solitude, l'affichant en plein coeur de la capitale bretonne. Le temps d'une poignée de jours, la silhouette du paria, de l'indéfendable, détestable ou génial écrivain du Voyage au bout de nuit  et de Mort à Crédit se dressa sur la place publique dans une position incertaine, pointant un doigt accusateur derrière les barreaux de l'horloge de la place des Lices, entre mise à l'honneur  et mise au bûcher, attendant sa karchérisation ..."
Lubna. S